mercredi

A gerber...

Un vent un peu chaud qui trimbale des essences douceâtres. Une campagne verdoyante qui contraste nettement avec ces odeurs chaudes. On se serait attendu à se remplir le nez d'une ambiance florale ou d'herbe fraîchement coupée mais non, c'est un parfum lourd et dérangeant. Mal de tête... Deux sens qui reçoivent des informations différentes... Mal de campagne?
C'est pourtant là que deux enfants jouent dans le pré. Eux sont habitués. C'est leur campagne. Ils y vivent depuis toujours et prennent même un certain plaisir à affronter avec autant d'effronterie la nausée persistante de ce petit paysage. C'est un coin de verdure où chante une rivière... Ces vers ne leur rappellent rien, et pour cause, ils ne lisent pas et leurs parents préfèrent les laisser dans l'ignorance la plus parfaite. Deux petits blocs de marbre qu'aucun ciseleur n'est venu entamer. Deux diamants bruts qu'aucun tailleur n'a encore fait éclater. L'humanité dans sa plus parfaite et absolue candeur.
Lui, c'est Jehan. Elle, c'est Annis. Ils vivent cent mètres plus loin, chez leurs parents, les Labaquère. Les parents, comme chaque été les ont confiés au grand-père paternel, qui préfère lire son journal sous le préau de la maison, à l'abri du soleil mais pas de l'étouffante chaleur. Il n'est pas très vieux, la soixantaine au plus. Et il apprécie le calme, les gazouillis des oiseaux, le fourmillement léger qui s'élève quand le vent vient chatouiller les branches des arbres du jardin. Il lit la gazette du coin. Une feuille de chou dans laquelle on n'apprend rien. Parce qu'il ne se passe rien de toute façon dans cette campagne.
Jehan est châtain. Annis est blonde. Les deux enfants sont étonnament beaux, quand on connaît leurs parents. Encore un caprice de la génétique. Qui a du bon.

mardi

Asphalte sur le moyen-courrier: de l'utilité des exactions


Economie.
Toujours la même rengaine.
Un texte de chanson.
Deux cailloux.
Les orifices interstellaires d'une comète.
Quetsche tchèque. Chouchen Tchètchène.
Sous des aspects repoussants, une peau un peu verte.
Les lèvres gonflées d'une poupée pelée.
Irradiation et soupe au chou.
Commentaire arrogant d'un doge allemand.
Doge
A toge
Rouge
Qui bouge.

"Elisabeth! Ah! Ma belle Elisabeth. Elasticité. Syphon et Quincampoix."

Quand quitteras-tu ta quête, Teckel?
Sapeur Pompier, viens ravir mon au-delà. NTM, danse le MI5.

Corruption et analyse Lipschitzienne

Ca veut rien dire. Tu mets trois mots les uns derrière les autres et tu te marres.
Deux heures que j'attends un coup de fil. Tu crois qu'elle va m'appeler, l'autre? Que dalle. Elle se la raconte :"Moi je suis la meilleure parce que je peux aligner 135 mots à la minute". Ta gueule. T'as compris? Prends le temps de réfléchir et sors-nous une phrase qui veuille dire quelque chose.
Non mais. Qu'est-ce que ça me gonfle, le petit monde de l'entreprise. Entre les hypocrites mielleux qui sucent leurs chefs. Les gars qui n'en ont rien à cirer et qui viennent quand même "Parce qu'il faut bien manger". Les chefs mous, les chefs durs, les chefs hypocrites, les chefs optimistes, les sous-chefs, les sur-chefs que tu ne vois jamais mais que tu sais qu'ils existent puisque ton chef direct t'a un jour dit "Machin, il a dit ça. Et quand Machin dit, on exécute." Or Machin en question, c'est souvent pas un visionnaire ou un grand meneur d'hommes. C'est un pauvre gros connard qui se la joue parce que Papa avait du fric, parce qu'il a sucé des kilomètres de pénis, qu'il a trompé sa connasse de rombière qui s'achète des pauvres manteaux de fourrure qui puent.

Sans parler des pauvres connes d'assistantes. Parce que des pauvres connes, chez les assistantes, il y en a : entre l'incapable de te prendre une décision qui doit attendre qu'on lui dise de tout faire "Envoie le mail, va aux toilettes, tu peux partir, Oui, je suis beau", la grosse connasse qui croit être la plus forte parce que c'est l'assistante du chef et qui est moche comme mon cul, mais moche, et con en plus et qui te parle comme au dernier des sous-connards, que tu te retiens de frapper parce qu'elle doit déjà en prendre plein à la maison, quand elle a réussi à se trouver un connard de mari; parce que faut pas croire, mais des célibataires, on en a, et des beaux... Pire encore, les gens qui te parlent de leurs putains de morveux qu'ils ont réussi à avoir dans une moment de grâce où la nana s'est pris une bonne rasade puis une bonne giclée qui ont ensuite donné naissance à un chiard écoeurant qui, comme par hasard n'a aucun défaut, sait lire à 2 ans, est le meilleur de la classe durant toute sa scolarité mais échoue lamentablement le jour du bac, alors qu'aujourd'hui la politique gouvernementale est de le donner à tout le monde, même aux débiles légers. Le seul moyen de ne pas avoir son bac aujourd'hui, c'est de ne pas aller aux épreuves. Et pourquoi croyez-vous de toute façon que les gens ont des enfants? C'est, d'une, pour pouvoir baiser une fois l'an quand on ne peut plus se regarder dans les yeux; et deux, c'est pour pouvoir frapper quelqu'un d'autre que son conjoint quand on sent qu'on est au bord du tribunal pour violence conjuguale. C'est aussi, j'avais oublié pour avoir l'impression que, quand on crèvera, on laissera derrière nous quelqu'un qui portera un peu de notre médiocrité. Eh oui! Il faut bien que ma connerie subsiste, non?

Deuxième post

Je déteste ces putains de blogs.
Quelle crasse on peut lire là dedans. Les pauvres connards qui se prennent pour des auteurs, qui nous racontent leurs vies de merde pour se faire croire qu'elle est intéressante. Quelle bande de gros abrutis. Les toulousains en particulier. Ceux-là sont les pires de tous. Avec leur accent de mouleurs de saucisses, leur cheveux noirs en brosse brillants et dégoulinants.

Dans le style grosse merde, je voudrais la télévision. Que des émissions cons qui prennent les gens pour des pauvres tarés. En plus, il faut payer une redevance. tu m'étonnes que les gens ils en aient marre. Mais bordel. Vous pourriez pas décréter que, durant 3 jours par semaine, ils nous la coupent cette invention de merde???? Ca, ça ferait du bien à l'humanité. Mais non.

De toute façon, il faut se rendre à l'évidence : c'est pas dans un pays où les paysans baisent leurs cochons, où il y a encore des gens qui vont à la messe, où les gens regardent la télé plusieurs heures par jour, où on croit à la force du sport, et où on s'émerveille devant une Laure Manaudou et une Amélie Mauresmo qui sont des cancrelats quand on voit tout le mal qu'elles se donnent pour arriver à des résultats aussi pitoyables; c'est pas dans un pays où on glorifie les nantis, où le travail est la seule valeur, avec la famille et les gamins, un pays où les gens connaissent la hauteur du Mont Blanc (4807m, et encore, je suis sûr que c'est faux) et ne savent pas situer 3 pays d'Afrique sur une carte, un pays où sur un quinquennat présidentiel, on passe 3 ans à se demander qui sera le prochain candidat; un putain de pays avec une presse consensuelle et soumise; un pays de pauvres vaniteux... Une merde de putain de pays, oui...
Enfin bon, il faut faire avec.

Quand le génie n'est reconnu que comme un épiphénomène

O Boggle... tendre démon mystique... Toi qui, dans des temps où les hommes vivaient encore sans se poser des questions et en tapant cyniquement sur des mammouths en voie d'extinction, sut dire aux autres divinités :"Arrêtons-nous et réfléchissons".
Miroir insondable. Etrange sérénité. Stupide faiblesse des hommes qui croient encore en un Dieu qui n'est pas ce qu'ils croient être. Moutons idiots, toujours à pleurer, à avoir peur de ce qu'ils ne peuvent concevoir quand ils devraient le regarder avec une débordante et malsaine curiosité... Geignards cloportes. Je déteste cette race immonde qui bave quand elle parle, qui gémit quand elle chante et qui se complaît dans sa médiocrité fade.
Beurk. Je vous vomis à la face.

Alcool. Divine liqueur. Ecoeure-moi. Altère ma minable personne et emmène-moi dans les méandres de ton famélique éther. Que ma salive ait ton goût à jamais. Que je déglutisse tes parfums et sombre dans des lits aux matelas de souffrances et de béatitude.
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Copacabana... Matthew Kassmoilcul...
Saperlipôpette et jarnicoton. Cornegidouille.