lundi

Panique

Sens au creux de ma bouche,
Ta perte ou ton envol.

Tes ongles qui crissent
Sur la table noyée par un nuage d’alcool.
Une bouteille renversée qui dégueule
Sa Tequila.

La fenêtre en acier, ouverte à moitié ;
Au travers des voiles blanchâtres
Qui ondulent sous la brise
Qui entre dans la chambre,
Le jour froid du matin.

Une innocence feinte, une main tendue.
Ton corps qui se prélasse dans ta robe trop ample.
Et tes yeux qui dans leur fatigue avancée
Cherchent à captiver ma fougue défaillante.