lundi

Blablablog


J'aimerais déverser en quelques mots une bonne rasade de saloperies fumantes, mais je me retrouve face à ce putain d'écran d'ordinateur à farcir mon blog (putain quel mot merdique), à farcir mon internessence de platitudes, pire encore de mièvreries.
Alors quoi ? Sentimentalisme ou cynisme ?
Le génie, la postérité, l'absolu avant tout ? Ou la jouissance et l'éphémère ? Mourir sans jamais savoir. Quelle ironie non ?
Moi, je veux être celui dont on dise plus tard: "Il avait raison!" Ou non, je veux être celui dont on dise maintenant : "Il a raison". Et plus tard, je serai mort. Et tant mieux.
Je veux vibrer au son de ces noms d'autrefois, penseurs visionnaires dont on réduit la vie à quelques lignes dans une biographie complaisante.
Hommes de l'infini, dont la parole résonnera quand les peuples mourront, écrasés par eux-mêmes.
Digression.